Hello ! Je vais commencer cet article en présentant mes plus plates excuses à l’équipe de Ganache et à Noëlle Arnault pour ce délai de publication terriblement long…. Je me suis un peu laissée déborder par un déménagement, un jardin, l’envie de faire plein (trop ?) de choses… Bref, je suis désolée mais la super nouvelle c’est que je suis en mesure de donner un avis béton sur ce lieu.
Reprenons les choses au début, Ganache c’est un lieu magique composé d’une chocolaterie et d’un restaurant. J’ai très gentiment été invitée à déjeuner accompagnée de ma partenaire de crime, Virginie du blog Mimi, Loulou et Nous, je vous invite d’ailleurs à lire son article qui aborde ce lieu sous un angle différent. Nous avons pu goûter une bonne partie de la carte et des chocolats, j’y reviens plus tard.
Nous avons été convaincues, séduites, subjuguées. Je suis donc retournée (à mes frais, oui oui !) dîner à deux reprises avec ma mère puis une amie curieuse de découvrir ce lieu que je lui avais si bien « vendu ».
On va parler du prix, plus tard, vous me connaissez. Heu, oui, tout ça pour dire que je suis hyper en retard mais je suis méga sûre de mon avis.
Petite parenthèse avant d’oublier, vous penserez à moi quand vous irez faire pipi (chelou de dire ça) ou que vous ferez un selfie dans les toilettes (si si, vous verrez !) car je travaillais chez le plombier qui s’est occupé des travaux, Ganache j’en entendais parler depuis des mois !
Je vais essayer de ne pas vous assommer avec trop d’informations mais plutôt vous parler de mon expérience. Avant toute chose, pour dîner il est prudent de réserver sur le site de Ganache
Le restaurant se trouve au 41-43 rue Saint Rémi à Bordeaux (je l’ai écrite 10 000 fois cette adresse, je la connais bon sang !), la fameuse rue où vous trouverez beaucoup de restaurants de qualité disons…variable.
J’évacue la question du prix, pour un plat, dessert et verre de vin ou cocktail on s’en tire entre 40 et 50€ par tête, ce qui n’est pas dingue je trouve pour un « bistronomique ». Il est également possible de déjeuner et de profiter des entrées (5€), plats (12€) et dessert du jour (5€) à prix plus doux et qui n’ont franchement rien à envier aux plats à la carte.
Non, je n’ai pas testé le déjeuner, sinon j’aurais encore plus tardé à rédiger mon article ! Vous savez que j’ai tendance à toujours tout trouver trop cher, cette fois non, je trouve le prix « juste » (je vais le dire souvent ça…) pour une telle qualité. Et quitte à aller peu au restaurant, je préfère payer ce prix et être certaine de mon coup (coût ? Ha!).
La déco façon cabinet de curiosité est assez dingue, on s’attend presque à voir le dodo d’A-Mo s’envoler au travers des cages fleuries. Il y a des grandes tables, des canapés, des petites tables pour deux, le bar « Tinder », vous trouverez forcément le petit coin qui vous convient dans cet écrin.
Ce qui est particulier et qui ne devrait pas l’être, c’est le respect de la saisonnalité car les tomates ne poussent pas en janvier (enfin en France) et encore moins les fraises en novembre. J’y ai mangé à trois reprises et j’ai découvert trois cartes différentes, cela crée la surprise et l’envie de découvrir comment les produits de saison seront valorisés et sublimés. L’accent est également mis sur les produits locaux comme le porc de Bigorre ou le poisson de Saint-Jean-de-Luz.
La carte des cocktails évolue tout comme la carte des plats, pour notre première fois c’était l’heure de déjeuner, nous avons sagement choisi un cocktail sans alcool au nom non équivoque « Free from desire » (ça y est vous l’avez dans la tête pour la journée !) à base de poire, citron vert, tonka et ginger beer, très rafraîchissant et c’est pile des saveurs que j’apprécie. Les cocktails, à l’instar des plats sont de véritables créations, accros au Malibu ananas, passez votre route !
Le restaurant propose des tapas qui peuvent à mon avis faire office d’entrée, ici les brioches bao vapeur au bœuf confit, c’est léger, épicé, parfait. Nous avons également pu goûter des entrées, Virginie s’est délectée d’un œuf parfait avec mousse carbonara et tuile de parmesan tandis que j’ai savouré des ravioles farcies aux champignons dans un bouillon dashi à la citronnelle.
Pour le plat, ce fut pour moi un mijoté de légumes façon blanquette accompagné d’une patate douce rôtie aux épices. Ma photo est très moche, je suis désolée, je suis mieux équipée maintenant, oui vous vous en fichez. Je dois avouer que j’ai trouvé mon plat un peu écœurant, cela est sans doute dû à la présence de crème mais aussi parce que j’avais mangé tapas et entrée auparavant, chose que je ne fais jamais. Virginie a choisi la côte de porc laquée au soja avec des frites de polenta, la meilleure côte de porc de sa life, j’y ai goûté, je suis d’accord.
Les desserts sont exceptionnels, franchement si vous y allez sans prendre de dessert, c’est même pas la peine ! Ils sont très légers et ne contiennent pas trop de sucre ou de crème, juste la quantité nécessaire pour que ce soit bon et mettre les produits en valeur. Et il me semble qu’ils sont quasiment tous « gluten free », j’essaie de faire attention sur ce point donc c’est plutôt cool.
Au premier plan, « Peanut forever » qui en fait voir de toutes les couleurs à la cacahuète, un crémeux au caramel et à la cacahuète torréfiée surmontée d’une fraiche ganache à la cacahuète. Au second plan From New York with passion, c’est donc le fruit de la passion qui est sublimé, en troisième plan l’Orient express nous embarque autour de la clémentine (de saison au moment de la dégustation) et du pain d’épices. Enfin, caché au dernier plan, Sous les tropiques réinvente la noix de coco. Oui, j’ai tout goûté, on teste à fond ou pas du tout. Non, je n’ai pas tout mangé. Oui, j’ai tout aimé.
Lors de mon second passage, ma mère s’est pourléchée des ravioles ricotta et basilic sur houmous de petits pois, artichauts confits et citron grillé. Je me suis, de mon côté, régalée d’un chou farci au porc basque aux accents asiatiques shiitakés et bouillon dashi au miso blanc. Nous avons accompagné ces plats d’un verre de Saint Emilion (6€ le verre, il me semble).
Et bien évidemment nous avons pris un dessert, un trompe l’oeil pamplemousse chocolat-blanc des plus rafraîchissant pour moi et pour ma mère une tuerie aux noisettes (dont je ne retrouve plus le nom) légère et gourmande. Je ne vous mets pas les photos parce qu’elles étaient moches et trop de photos tue la photo….
Pour le troisième round, ma cop’s (j’avais envie de dire ça) Gwennaëlle m’a accompagnée. Nous avons pris un délicieux cocktail dont j’ai oublié le nom, honte à moi ! Nous n’avons pas pris de vin car le cocktail était suffisant pour nous et que l’abus d’alcool est dangereux pour la santé. En plat j’ai choisi une courgette farcie aux légumes façon caponata accompagnée d’une sauce légère aux poivrons agrémentée de champignons et d’olives Kalamata.
Gwennaëlle a choisi les coquillettes façon risotto à la truffe blanche parsemé de dés de tofu grillés, c’était une portion généreuse mais je crois qu’elle a tout mangé ! Pour le dessert, nous avons littéralement gardé la pêche avec une petite merveille mettant en valeur la pêche de vigne.
On ressort du restaurant en ayant assez mangé mais pas besoin de déboutonner son pantalon pour autant (n’est-ce pas monsieur !). Ce n’est pas trop gras ni trop sucré, c’est juste, juste ce qu’il faut pour que ce soit bon. On finit son assiette, ce qui ne m’arrive quasiment jamais ailleurs, les parts sont parfaites. Je ne suis pas spécialiste culinaire, je parle, enfin j’écris avec mes mots de profane, pour moi la cuisine de Ganache c’est une sorte de justesse, d’équilibre, je dirais une cuisine intuitive (ouais je ne sais pas si ça se dit mais j’ai envie de le dire !).
Évidemment, je me dois de vous parler de la chocolaterie qui est accessible de la rue sans entrer dans le restaurant. Elle est toute petite mais regorge de trésors, près de 29 chocolats différents parmi lesquels des ganaches (bah ouais), des pralinés, des demi-sphères au cœur coulant et le fameux petit ours à la guimauve parfumée à la vanille de Madagascar qui n’a assurément rien à voir avec celui qu’on peut trouver en supermarché.
Personnellement je n’aime pas vraiment le chocolat noir mais pour les amateurs vous trouverez différentes intensités et origines. Toutefois Ganache a réussi à me faire apprécier un chocolat noir à la coque très fine renfermant un délicieux praliné de pistache.
Cet été Ganache a proposé des glaces à emporter, je n’y ai pas goûté mais je n’ai aucun doute à leur sujet !
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Lili LaRochelle, lepetitblogdelililarochelle
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